Ah ben il n’y a pas grand-monde dans la classe. Tant pis, l’enseignement étant un sacerdoce, je maintiens tout de même mon exposé.
La mise en application du principe selon lequel il faut toujours tâcher de mieux connaître son adversaire, m’amène aujourd’hui devant vous à parler des Asiatiques (désolé Loki, c’est mon « delenda Carthago » à moi). Un Zertain Zénergumène ZinZin me fait tourner la tête constamment vers le soleil levant, au point d’en attraper un torticolis. Les sujets sont vastes et puisqu’il faut bien commencer, je choisis de parler de la langue japonaise.
Nous connaissons tous quelques mots japonais classiques (Banzaï…), mais notre culture occidentale ne nous permet pas de percevoir toute la subtilité de la langue japonaise. Or la connaissance du panel des subtilités donne les clés pour comprendre ce peuple si mystérieux voire étrange. La langue japonaise est bâtie en vertu du principe de la dénomination nuancée. Ceci explique à la fois le caractère individuel et collectif du peuple japonais.
Un peu comme le latin, qui a deux mots différents pour désigner un poisson, selon qu’on parle d’un animal vivant ou mort ** ( ** ça, c’est pas des conneries !)
Je vais commencer par le plus simple, les noms communs,
Je vous livre des exemples en vrac puis m’attarderai sur un sujet précis afin de démontrer les innombrables nuances que peuvent en donner nos Z’amis nippons.
Je passe sur les insipides saké, sumotori, les galvaudés seppuku « Banzaï » « Tora Tora Tora », le péjoratif hara-kiri, et les classiques sushi, kamasutra, geïsha, Playstation 3.
Un soupirant dont la belle refuse les avances mais qui ne désarme pas se dit « takaratakélanana ».
Le mot slip se dit sakakouil, tout le monde le sait.
Le string se dit ficéloku.
L’expression française « à pisser de rire » se traduit par « ficéloku mou-yé »
Mais très vite, le système des nuances apparaît :
Une minijupe portée par une fille normale se dit « oradukutakamaté »
Alors qu’une même minijupe portée par une fille pas farouche se prononce « oradukutakataté ». On voit de suite l’avantage énorme qu’on en retire. En un mot, on sait à quoi s’en tenir. Concision, précision, pas de perte de temps. On limite les risques de prendre une mandale en retour car l’interlocuteur donne une information capitale dans le mot même qu’il choisit pour désigner l’objet ou son usage potentiel.
C’est pareil en sport :
En foot, un gardien de but ordinaire se dit « yapabutyapoto », alors que le gardien de but allemand de la finale de C1 1976 se dit « yapabutkarlépotosonkaré ». Ce mot désigne un gardien d’une équipe donnée dans un match très précis.
Un défenseur normal porte le nom de « kastibia » alors qu’un défenseur rugueux se dit « kastibiaépéroné »
Pour certains mots, le japonais confine au sublime dans l’art de la nuance.
Soutien-gorge se dit « sakanéné », mais uniquement pour les bonnets A à C.
Un soutien-gorge à partir du bonnet « D » s’écrit « sakalolo ». On saisit tout de suite l’importance de la distinction et sa grande utilité, notamment pour les messieurs indécis dans les rayons de lingerie-fine lors des périodes de cadeaux.
La désignation des seins féminins varie suivant la vision de celui qui s’exprime.
Pour une poitrine imposante, une connotation érotique donnera « tétonAtaté » ou « tétonAtitiyé », une évocation carrément sexuelle se dira « Spanish bl… [censuré], associé à l’adjectif « imatoumi », très parlant. A noter ici que le Japonais, comme les autres langues, subit l’invasion anglo-saxonne. Une vision médicale de la poitrine se dit « fabrikalè », traduction maladroite de l’allemand « Mammel Fabrik » datant probablement de la période 1942-1944.
Pour une petite poitrine, les mêmes visions érotique, sexuelle ou médicale se déclinent ainsi « Eufopla » « Chépaoumetlémin » « planchapin ».
Enfin, du point de vue de l’enfant, la poitrine féminine connaît d’autres appellations différentes.
La fonction nourricière, le bébé repus, se dira « apulèdanlélolo », ponctuée ou pas d’un rot sonore à la Schrek ; alors que la fonction câline est « nédanlélolo ». Le suffixe « lolo » étant ici invariable, car même les bonnets « A à C » ordinaires accèdent temporairement au statut de poitrine imposante.
Enfin, notons un terme désignant une signification très particulière : un père parlant à son fils de la poitrine de la mère utilisera, sauf s’il est en instance de divorce, le mot « jouéapapakomletrinElektrik » , qui exprime également la grosse frustration du rejeton.
Voilà.
Je vois que j’ai un peu réveillé l’auditoire clairsemé. Je vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous pour l’exposé suivant sur les noms propres en japonais.
11:32 ours> bonjour comment se passe les inscriptions pour ce soir Sophie et moi voulons venir mais on ne peut s'inscrire ??? 16:48 cho> Buon compleanno 21:36 cho> 10:54 cho> 10:42 Fred> Hb Dylan 09:33 Gaet> HB Pierre ! 10:48 J.R> . 18:58 arsen> 03/01 21:48 rott> Bon anniversaire a tous 23:18 edy> HB Line et Gaet
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