J'édite le titre car je vois qu'il y'a peu de réaction... pourtant c'est tout simplement une catastrophe pour le monde du poker
Revenons à l'essentiel on ne peut pas maitriser le hasard fusse en travaillant. Par voix de conséquence il est extrêmement dangereux de faire d'un jeu de hasard et d'argent sa profession. - Jean François Vilotte, Président de l'Arjel.
« Oubliez toutes les news que vous avez pu lire jusqu'à aujourd'hui, c'est sans aucun doute la plus importante depuis la naissance du poker en ligne » - Actualités Poker
« Aujourd'hui est le 'Jour J' » - Un membre de l'industrie à Wicked Chops Poker
« [...] peut-être un coup fatal porté à une industrie déjà en difficulté [...] » - Los Angeles Times
« On est foutus » - Des milliers de joueurs, sur les forums américains
« Il était temps. » - Kim Lund, Infinite Edge Gaming
L'épée de Damoclès était suspendue au dessus du marché du poker en ligne américain depuis octobre 2006. On dirait bien qu'elle a fini par tomber vendredi, avec l'annonce par une branche new-yorkaise du Département de la Justice américaine de l'inculpation des dirigeants des trois principaux sites de poker en ligne accessibles aux joueurs US. Sont cités dans l'acte d'inculpation de 52 pages onze noms, parmi lesquels ceux d'Isai Scheinberg (PokerStars), Raymond Bitar (Full Tilt Poker) ou Brent Beckley (AbsolutePoker/Ultimate Bet). Quatre principaux chefs d'accusation sont établis :
- Violation de la loi UIGIEA (Unlawful Internet Gambling Enforcement Act)
- Tenue d'une opération illégale de jeux d'argent
- Conspiration en vue de commettre une fraude bancaire
- Conspiration en vue de blanchir de l'argent
Les peines évoquées vont jusqu'à cinq ans de prison, accompagnées d'amendes astronomiques (on parle de milliards de dollars). Dans la foulée, les noms de domaine Internet des trois sociétés visées ont été saisis par le FBI. Essayez par exemple de vous connecter sur www.fulltiltpoker.com, si vous êtes à l'étranger. Un message du gouvernement ricain (reproduit ci-dessous) devrait vous accueillir en lieu et place des visages familiers de Tom Dwan, Phil Ivey et Jésus Ferguson. Dans le même temps, 75 comptes bancaires liés aux sites ont été saisis. Quelques heures plus tard, PokerStars bloquait l'accès aux parties en argent réel à ses clients américains, tandis que les forums étaient inondés d'interrogations de joueurs concernant ce qui allait advenir de leurs bankrolls. Et ce n'est pas fini, probablement...
Le message de l'Apocalypse Pokérienne...
Coup de tonnerre ? Oui. Choquant ? Non.
Bigre ! Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère, ces américains. Mais en même temps, difficile d'être véritablement surpris en apprenant la nouvelle, si l'on suit de près ou de loin l'industrie du poker depuis au moins 2006. C'est au mois d'octobre de cette année là que notre joyeux milieu s'était pris la première vraie sérieuse claque de son existence, avec le vote aux États-Unis de la loi UIGEIA, rendant illégaux les transferts monétaires entre les banques américaines et les sites de jeux en ligne. Je m'en rappelle comme si c'était hier, et la sensation d'apocalypse imminente ressentie par mes amis joueurs et membres de l'industrie n'était en rien différente de celle observée aujourd'hui sur Internet.
Mais durant les cinq années qui ont suivi le vote de cette loi, il ne s'est pas passé grand chose... Le poker en ligne est resté ce qu'il était aux Etats-Unis : pas régulé, mais pas véritablement combattu non plus. Plusieurs sites sont sortis du marché américain, tandis que quelques uns sont restés, se basant sur leur interprétation de l'UIGEIA, où ils ne voyaient rien qui les interdisaient explicitement de pratiquer leur activité sur le sol yankee. Ceux-là ont continué de fleurir et pris une large avance dans la course en tête du marché mondial, tandis que les autres se repliaient, perdaient d'immenses parts de marché, et concentraient leurs efforts en Europe.
C'est pour cela que l'annonce de ce « Black Friday » (comme on l'apelle déjà) sonne un peu comme la fin de la récréation pour PokerStars, Full Tilt Poker, et le duo Absolute Poker / Ultimate Bet, accusés par le gouvernement américain d'avoir usé de moyens frauduleux pour continuer à opérer depuis 2006, en particulier avec l'emploi de « payment processors », ces officines fluidifiant les transferts bancaires rendus impossibles par l'UIGEIA, faisant en pratique office de tampon. C'est il y a un an tout juste que Daniel Tzvetkoff, un dirigeant de l'une de ses sociétés, était arrêté à Las Vegas. Il a été relâché en août dernier, et vit à New York dans un endroit tenu secret. Et l'on murmure déjà que son témoignage aurait grandement aidé à la rédaction de l'acte d'accusation...
C'est reparti sur six procès
Selon la formule consacrée, il est encore trop tôt pour spéculer. Mais on ne va pas se priver de le faire. On peut par exemple avancer sans trop de risques de se tromper que Bwin et Party Poker sont actuellement en train de fouiller chaque recoin de leurs bureaux à la recherche des dernières bouteilles de champagne qui leur restent encore... Ces deux géants avaient en effet payé le prix fort en se retirant du marché après le vote de l'UIGEIA, à une époque ou Full Tilt Poker et PokerStars étaient encore loin d'avoir acquis la position qu'ils ont aujourd'hui. En avril 2009, Party Poker signait un deal avec les autorités américaines, à hauteur de 105 millions de dollars, afin d'éviter le procès. Une façon de s'acheter un casier judiciaire vierge ! L'assaut du Département de la Justice sur les « trois géants » envoie t-il le message qu'ils auraient du faire de même – quitter le territoire US, et banquer – pour avoir un espoir de faire partie d'un éventuel marché des jeux en ligne régulé ? Et vont-ils maintenant être en mesure de faire cela, où est-il trop tard, et le procès ira jusqu'au bout, avec arrestations, amendes et peines de prison ?
Il y a encore des tas d'autres questions à se poser, dont on va débattre longuement dans les semaines et les mois à venir, sur fond d'ambiance apocalyptique. Quid des bankrolls des joueurs américains reposant sur les sites désormais bloqués ? Rappelez vous l'affaire Neteller, et les millions de dollars gelés durant de longs mois. Et le marché de l'affiliation, les sites d'information et de stratégie centrés sur le marché US, et tous les emplois liés à ces sites ? Et la participation aux WSOP 2011 ? Et le sponsoring des joueurs américains ? Et le processus de légalisation des jeux en ligne aux States : va t-il s'accélérer, ou freiner brutalement ? PokerStars et FullTilt vont t-ils être affectés hors des États-Unis ? Ultimate Bet, majoritairement implanté en Amérique, va t-il survivre ?
Et alors que je m'apprête à conclure – pour le moment – sur le sujet, les nouvelles continuent d'affluer. Les casinos Wynn annoncent que leur partenariat avec PS en vue de faire pression pour une législation est désormais caduc, et dix minutes plus tard, les casinos Station font de même, déclarant que leur association avec Full Tilt n'a de sens que dans un marché régulé. Et voilà la première déclaration officielle d'un site, elle vient de Full Tilt, ou plus précisément de Raymond Bitar, l'un des onze hommes cités dans l'acte d'accusation : « Je suis surpris et déçu par la décision du gouvernement de porter ces accusations. J'attends avec impatience de pouvoir en être exonéré ». Le communiqué ajoute que les parties en argent réel sont désormais bloquées, sans préciser ce qu'il va advenir de l'argent des joueurs.
Juste une dernière chose : malgré tout ce qu'on a pu dire et qu'on dira encore, finalement, l'ARJEL et la France, c'est pas si mal, non ? N'êtes vous pas soudainement heureux de vivre dans un pays où votre activité favorite vient tout juste d'être légalisée, régulée, et encadrée par la loi ? Moi, si.
Affaire à suivre... On a pas fini d'en entendre parler. Ce n'est pas une exagération de dire que le visage du poker en ligne vient de se transformer à tout jamais.
Benjo
Quelques déclarations
« Quand j'apprends la nouvelle que ceux qui ont décidé de rester [sur le marché US], ceux qui en restant ont empêché que s'opère une pression efficace pour aboutir plus tôt à une régulation; ceux qui ont rendu la vie de ceux qui sont partis plus difficile sur leur propre terrain, quand j'apprends la nouvelle que ceux-là viennent de fermer, j'économise mes larmes. Vous avez joué agressif et vous en avez largement profité. Vous avez sauté, amusez-vous bien. Je suis loin d'être convaincu que vous n'allez pas tenter de vous recaver, cependant. Je garde mes larmes pour tous ces durs travailleurs qui gardent le milieu du poker US intéressant en en parlant, en écrivant et en formulant leurs opinions – sans avoir à leur disposition une montagne d'argent derrière laquelle se réfugier. [...] Le marché du poker US n'est pas mort. Il vient juste de redémarrer. CTRL. ALT. SUPPR. »
- Kim Lund (ex employé de Bwin/Ongame) sur son site Infinite Edge Gaming
« Au nom des millions de joueurs de poker de tout le pays, nous sommes choqués des mesures prises aujourd'hui par le Département Américain de la Justice contre les sites de poker en ligne, et continuerons de nous battre pour défendre le droit des américains à pratiquer un jeu qu'ils aiment. Le poker en ligne n'est pas un crime et ne devrait pas être traité en tant que tel. »
- Alfonse d'Amato, ancien sénateur et président de la Poker Players Alliance (lobby défendant les intérêts des joueurs de poker en ligne)
« Honnêtement, le scénario le plus catastrophique envisageable n'est pas joli joli. PokerStars, Full Tilt et Absolute Poker / UB ne seront plus autorisés à opérer aux USA, s'ils survivent. Probablement à tout jamais. Le poker en ligne aux USA va s'assécher presque complètement, puisque les sites bénéficiant d'un boost de trafic temporaire pendant l'exode général vont soit fermer leurs portes aux USA à leur tour, ou se faire inculper eux aussi. Pendant une certaine période, il n'y aura plus de poker en ligne aux USA, et des milliers de joueurs et employés vont devoir se trouver un autre job. [...] Mais quand on y regarde bien, cela pourrait faciliter la mise en place d'une législation dans notre pays. »
Revenons à l'essentiel on ne peut pas maitriser le hasard fusse en travaillant. Par voix de conséquence il est extrêmement dangereux de faire d'un jeu de hasard et d'argent sa profession. - Jean François Vilotte, Président de l'Arjel.
A voir les conséquences pour les pays où le jeu en ligne a été légalisé...
Mais c'est un énorme coup de tonnerre...
enorme coup de tonnerre le mot est faible !
et quand tu as 5k de bankroll sur fulltilt.com par exemple tu te demande si tu le reverra un jour
enfin certains on des centaine de milliers de $ et font du poker leur activité première...
Revenons à l'essentiel on ne peut pas maitriser le hasard fusse en travaillant. Par voix de conséquence il est extrêmement dangereux de faire d'un jeu de hasard et d'argent sa profession. - Jean François Vilotte, Président de l'Arjel.
Depuis le début du Black Friday du poker online, intervention brutale du gouvernement américain le vendredi 15 avril 2011 contre Full Tilt Poker, PokerStars et Absolute Poker et la décision subséquente de ces sites de poker online de bloquer tout accès à leurs clients américains, la première nouvelle positive pour la communauté du poker online est enfin tombée.
Full Tilt Poker et PokerStars ont annoncé ce mercredi 20 avril avoir conclu un accord avec le Department of Justice (équivalent du Ministère de la Justice aux USA) par l'entremise d'une cour fédérale de New York, pour récupérer leurs noms de domaines en .com.
Bien que cet accord ne change concrètement rien pour les joueurs des Etats-Unis, le reste du monde du poker se voit rassuré sur l'avenir de leurs bankrolls, les retraits d'argent et le jeu en argent réel devant redevenir possible à court terme.
Le gouvernement lâche du lest à PokerStars et Full Tilt
Comme indiqué dans le communiqué suivant de l'US Attorney (représentant légal du gouvernement américain) du District Sud de New-York, le "Black Friday" devrait connaître un dénouement rapide pour les clients non-Américains des sites attaqués :
"Le 15 avril, ce bureau et le FBI ont entrepris des actions juridiques spécifiques contre onze individus soupçonnés non seulement de mener des entreprises de jeu illégales, mais aussi de fraudes bancaires massives et de blanchiment d'argent malgré les avertissements répétés et clairs indiquant que leurs conduites étaient illégales aux États-Unis.
Aucun compte de joueur individuel n'a été saisi ou bloqué, et chaque entreprise de poker a été libre à tout moment de rembourser l'argent que les joueurs américains leur ont confié, et nous travaillerons avec ces entreprises pour faciliter le retour de ces fonds aux joueurs, ainsi que le démontre les accords conclus ce jour avec PokerStars et Full Tilt Poker".
Full Tilt Poker : "un premier pas important"
De son côté, Full Tilt Poker a publié ce même jour un communiqué de presse confirmant la reprise en main de leur nom de domaine global, indiquant que ces accords permettront un rapide retour à la normale pour les joueurs en dehors des USA.
"Full Tilt Poker est heureuse d'annoncer la conclusion d'un accord (...) pour regagner l'usage de son nom de domaine mondial www.fulltiltpoker.com. (...) Cet accord représente un premier pas important vers la possibilité de rendre leur fonds aux joueurs non-Américains, permettant à Full Tilt Poker d'utiliser son nom de domaine pour faciliter le retrait d'argent pour les joueurs dans un futur proche".
Selon une déclaration officielle de Full Tilt Poker ce mercredi, l'entreprise explique "avoir connu un pic de demandes pour les demandes de retrait de la part de ses clients en dehors des USA. Full Tilt Poker se doit de procéder à certaines vérifications anti-fraude et anti-blanchiment d'argent avant de satisfaire ces demandes de retraits. Le retard accumulé devrait se dissiper rapidement et permettre aux retraits de reprendre normalement sous ving-quatre à soixante-douze heures".
PokerStars : rembourser les joueurs, "une priorité absolue"
PokerStars a fait une déclaration similaire ce 20 avril 2011 : "Rendre leur fonds aux joueurs et la priorité absolue pour PokerStars et l'entreprise peut désormais commencer le processus de retraits à ses ex-clients des Etats-Unis. Tous les dépôts des joueurs sont totalement sécurisés.
Les lois strictes de l'Île de Man (similaires aux lois d'autres juridisctions où PokerStars détient des licences) exigent que ces fonds soient conservés dans des comptes séparés de ceux de l'entreprise. PokerStars a toujours rempli ces exigences et continue à le faire.
Cet argent est totalement disponible pour toute demande de retrait, l'entreprise continuant à les honorer pour ses clients basés à l'extérieur des USA comme toujours. En dehors des USA, PokerStars continue à opérer normalement."
Ces déclarations des deux leaders mondiaux du poker online sont confirmées par le bureau des US Attorneys, en charge d'appliquer les décisions du DoJ : "cet accord devrait permettre le retour de l'argent et permettre aux joueurs d'effectuer leurs demandes de retraits directement auprès de Pokerstars et Full Tilt Poker". Le même communiqué affirme "se tenir à la disposition d'Absolute Poker" pour un éventuel accord similaire.
Le monde rassuré, les Américains toujours le bec dans l'eau
Si les joueurs du monde entier peuvent être rassurés par ce pas dans la bonne direction et ces preuves de bonne volonté de part et d'autres, les clients américains restent pour l'instant dans l'incapacité de jouer sur les sites accusés par le gouvernement ou de retirer leur argent.
Le communiqué de Full Tilt Poker semble plus direct que celui de PokerStars sur ce point, indiquant notamment qu'il n'existe actuellement "aucun moyen autorisé de paiement aux USA permettant de rembourser" les joueurs américains.
De même, si "l'accord autorise expréssément tout jeu en argent réel en dehors des USA", il précise tout aussi clairement que les deux géants du poker s'engagent à refuser tout service de jeu aux joueurs américains. A ce jour et dans un avenir immédiat, les joueurs des USA n'ont donc toujours pas accès à leurs bankrolls sur les sites en .com concernés.
PokerStars plus confiante que Full Tilt Poker sur les fonds des joueurs ?
On peut aussi noter une différence de taille entre les communiqués de l'US Attorney du District Sud de New York, Preet Bharara, et ceux de Full Tilt Poker. Si le gouvernement affirme par la voix de Bharara qu'aucun fonds de joueur n'a été saisi ou bloqué, Full Tilt affirme n'avoir "aucune nouvelle de millions de dollars de fonds appartenant à des joueurs qui ont été saisis par le gouvernement".
Bien que "rejetant catégoriquement les allégations du Department of Justice" et promettant "de se défendre fermement ainsi que ses représentants nommés dans l'acte d'accusation", PokerStars n'offre pour sa part aucune indication sur une éventuelle saisie de comptes de joueurs.
Poker online aux USA : le bras de fer continue
Bien que le "Black Friday" soit l'épisode le plus spectaculaire du différend opposant le gouvernement américain aux salles de poker online depuis l'instauration de la loi UIGEA en 2006, cet affrontement s'inscrit dans une longue guerre commerciale qui est loin d'avoir trouvé sa conclusion.
La saisie des noms de domaine des géants du poker online reste pour beaucoup légalement très discutable et de fait s'avère surtout être une décision politique pour servir de levier dans d'éventuelles et très probables négociations au plus haut niveau, comme cet accord rapide le démontre. Nous décrypterons calmement la signification politique de ces événements dès que l'actualité se fera un peu moins pressante sur le sujet.
En effet sur FT.com, la room est vide d'Americains mais toujours disponible aux autres joueurs...
J'ai pour ma part fait une demande de retrait et depuis 5 jours toujours pas de validation... Wait donc puisque visiblement c'est une question de temps de verification (surtout avec le nombre de personne qui ont du faire la même chose.. )
Revenons à l'essentiel on ne peut pas maitriser le hasard fusse en travaillant. Par voix de conséquence il est extrêmement dangereux de faire d'un jeu de hasard et d'argent sa profession. - Jean François Vilotte, Président de l'Arjel.
11:32 ours> bonjour comment se passe les inscriptions pour ce soir Sophie et moi voulons venir mais on ne peut s'inscrire ??? 16:48 cho> Buon compleanno 21:36 cho> 10:54 cho> 10:42 Fred> Hb Dylan 09:33 Gaet> HB Pierre ! 10:48 J.R> . 18:58 arsen> 03/01 21:48 rott> Bon anniversaire a tous 23:18 edy> HB Line et Gaet
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