Lire un topic - Club Poker du Pays de Montvaux

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Mercredi 10 Février 2010 - 14:05 (post édité 1 fois)

CPPM Magazine à la rencontre d'un petit nouveau : Manu. Il nous a rejoint en début de saison 2 et nous livre ici ses premières impressions...

CPPM Magazine : Manu, derrière tes apparences d'instit SM, qui es-tu vraiment? Peux-tu nous décrire le Manu de tous les jours?

PPR : Je suis effectivement instit, et je suis tout aussi effectivement SM. Le tout, c'est justement de ne pas mélanger les deux. Il y a bien des matins où j'ai rejoins la classe en latex zippé-moulant par oubli, mais les jeunes d'aujourd'hui sont plutôt open. Très open même après mon passage. (oooh oooh).
Ceci mis à part, j'ai 29 ans, 30 dans quelques jours, je vis à Metz, et je suis plus ou moins célibataire. Hormis le poker, j'affectionne grandement la musique (essentiellement le rock, et tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin, comme la folk, parfois même de la country). C'est une de mes activités les plus chronophages, je regrette de n'avoir jamais pris le temps d'apprendre à jouer d'un instrument. Sans doute le boulot qui me laisse peu de temps libre! Plus jeune, j'ai entamé une collection de sous-bocks jusqu'à ce que je sois invité à diner un mercredi. Sinon, j'apprécie plein de petites choses comme le karting, la Moselle-Est, le F.C.Metz...

CPPM Magazine : Tu es arrivés cette saison au CPPM. Ca s'est fait comment? Comment as-tu connu le club et quelles ont été tes toutes premières impressions?

PPR : Depuis plusieurs semaines/mois avant de débarquer au CPPM, je voyais régulièrement un groupe d'amis pour jouer au poker entre nous. Les emplois du temps de chacun ne nous permettaient pas forcément de nous voir autant que je l'aurais souhaité (Ce n'est pas que je les apprécie plus que ça hein, je sais qu'ils vont lire, qu'ils ne croient surtout pas que je les aime!) si bien que lorsqu'Emmanuel de Londres m'a fait part de sa volonté de vous rejoindre, je lui ai fait part de mon envie partagé. J'ai été convié à une soirée du vendredi (il me semble être tombé ce soir là sur la table de Brigitte, je me souviens de Koko, de Kévin, et d'une dinde à ma gauche dont j'ai oublié le prénom) et c'est vrai que le fait de pouvoir rencontrer plein de monde, de changer d'adversaire régulièrement, et de pouvoir jouer fréquemment m'a bien plu. Et comme j'avais raflé la table, je me suis dit que vous saviez accueillir les gens, et j'ai signé.

CPPM Magazine : Cette première partie de saison a été émaillée de plusieurs couacs au niveau de l'ambiance. Comment un p'tit nouveau vit-il cela? A côté de ça tu sembles t'être très bien intégré?

PPR : Comme un pet. Une fois laché, tu l'oublies vite.
En fait, les premières rancœurs datent de la deuxième ou la troisième soirée, et c'est vrai que les nouveaux -entre autres- qui jouaient mal étaient pas mal brocardés. Je ne me suis pas senti forcément directement désigné, mais c'était un peu spécial de voir dans les comptes-rendus les mots fishs associés à nouveaux.
Après, il a fallu un petit temps d'adaptation, histoire de trouver sa place (je me voyais mal arriver avec mes histoires de poils, à sec dès le premier soir Content

), mais il me reste encore pas mal de personne à découvrir. Et vous ne savez probablement pas tout de moi non plus. (hu+)
A propos des derniers couacs, ma foi, c'est comme partout. Dans toutes les structures, qu'elles soient de loisirs ou de travail, tout le monde ne peut pas s'entendre avec tout le monde, personne n'est de bonne humeur tous les jours, ça arrive à tout le monde d'être fatigué. Si un jour ça gueule, c'est que ça devait arriver, l'important, c'est de s'en servir pour avancer. Il faut juste être capable de regarder tout ça avec recul, et faire soi-même les efforts qui s'imposent.

CPPM Magazine : Après une demi-saison écoulée, ton regard sur le club a t-il évolué? Le CPPM répond-il à tes attentes du début?

PPR : Je n'ai justement qu'une demie-saison dans les pattes et mon avis ne peut absolument pas être définitif. En l'état actuel des choses, je me sens bien au club, et j'y trouve ce que je suis venu y chercher: l'opportunité de jouer régulièrement au poker, contre des gens sérieux (parce que personnellement, j'ai été largement écœuré du poker online, et j'en ai plein le cul des tirages Jésus qui rentrent dans tous les sens), et dans une ambiance générale agréable. Si je le peux, je rempilerais aisément pour une deuxième saison au CPPM.

CPPM Magazine : Parlons poker maintenant. T'as débuté quand et comment?

PPR : A vrai dire, je ne saurais plus dire quand j'ai commencé exactement. Je dirais à peu près deux ans. Il y a peu de chances que ce soit antérieur à cela.
Un soir, en rentrant, chez ManuL, après un repas, on s'est dit, "bon, qu'est ce qu'il y a les filles, on tâte de la carte?" C'est parti comme ça. On a trouvé un jeu de cartes, des bonbons à sucer (hu+) qui ont fait office de jetons, et on a commencé à jouer. Depuis ce soir là, on n'a pas arrêté. (Et on n'a même pas bouffé les bonbecks)

CPPM Magazine : Comment juges-tu ta première partie de championnat? Penses-tu pouvoir résister à la pression des poursuivants jusqu'à la finale?

PPR : Etre 5ème au général, c'est absolument inespéré! Avant la saison, je m'étais fixé le top 20 comme ambition personnelle, car je pense qu'il y a beaucoup d'aspects du jeu que je ne maitrise pas encore suffisamment, et sans doute que les joueurs meilleurs que moi sont nombreux dans le club.
Malgré tout, l'appétit vient en mangeant, si bien que depuis la troisième journée, je ne suis plus sorti du Top 10, et on a toujours envie d'aller plus haut. (Aller plus hauuuuuuut). Alors, au point où j'en suis, je vais défendre chèrement ma peau, et si je peux rester dans les 10 d'ici à la fin de la saison, je paye mon coup. (NON MANU, CE N'EST PAS CE QUE TU CROIS, SALE GORET)

CPPM Magazine : Y a t-il des joueurs que tu redoutes à une table du club? Pourquoi?

PPR : Ha ha. Très content

Il y a plusieurs joueurs contre qui j'aime jouer, parce que leur manière de jouer m'intéresse (Sebreym, Zujam, Simon, Thomas, notamment, j'en oublie, qu'ils ne m'en veulent pas!) et aux côtés de qui j'apprends vraiment des choses. Dans l'absolu, je ne crains personne (et je n'ai pas de Harley Davidson. Neutre

), j'ai juste des joueurs que j'apprécie en face et que je respecte, et d'autres contre qui je vais changer ma manière de jouer et qui peuvent, parfois, me déranger.

CPPM Magazine : Comment vois-tu évoluer les choses pour le club? Que lui manque-t-il actuellement selon toi?

PPR : Elle est dure cette question! Je n'ai pas tous les tenants et les aboutissants de l'aventure CPPM, mais elle semble bien partie, même si elle repose sur quelques âmes charitables (Ils se reconnaîtront). Tant qu'eux tiendront, le CPPM perdurera.
Si on m'avait posé la question de ce qui lui manque il y a quelques semaines encore, j'aurais dit une salle, mais finalement, à l'usage, le caveau a des qualités aussi. C'est quand même la salle historique du club, celle qui a vu les premiers jetons s'échanger, et le fait que ce soit justement un caveau, ça donne vraiment une ambiance différente à la salle. Indirectement, le caveau contribue à alimenter l'ambiance du club. Les locaux étant réduit, l'effectif l'est aussi, si bien que tout le monde connaît tout le monde, on peut se parler d'une table à l'autre, chambrer même celui qui pose un anaconda aux toilettes. Est-ce que dans un club de 100 joueurs, ce serait le même esprit? Je n'en suis pas convaincu personnellement...

CPPM Magazine : Plusieurs membres m'ont confirmé qu'une de tes pratiques préférées était de te faire... voler tes blinds? Tu confirmes?

PPR : Ah, ben ça, ça tombe bien. Franchement, des fois, c'est à la limite du foutage de gueule. En plus, comme je dois être un peu couillon quelque part, au bout d'un moment, je dois avoir une espèce de fierté mal placée qui fait que je vais me défendre. Alors, soit il est trop tard et le seul moyen, c'est d'envoyer la boite, et je m'éclate avec des mains pas terribles-terribles, comme un jambon, soit je tombe contre une main monstrueuse en face, et je prends ma fessée.
Existe-t-il un moyen (légal) pour se prémunir de ce genre d'attaques sournoises?

CPPM Magazine : Pour finir, tu as libre antenne pour passer les messages que tu veux et dire tout ce qui te passe par la tête...

PPR : Et bien, merci d'avoir pensé à moi pour la reprise des ITW du site, en espérant que quelques pelés ont eu le courage de lire jusqu'au bout (Tous ceux qui seront capable de me donner le mot de passe suivant "Tu suces pour un punch?" ce vendredi, seront récompensés d'un café à 50 centimes), et merci également pour l'enthousiasme et l'investissement que le comité dégage pour faire tourner le CPPM. Continuez, et surtout, n'hésitez pas à demander de l'aide si vous en avez besoin!

CPPM Magazine : Merci beaucoup Manu et bonne route jusqu'à la finale